BOM DIA BRASIL !
ÇA PASSE OU ÇA CASSE
Sucre (Bolivie) -> Corumba (Brésil) 10-12/08
Concernant les dernières lignes du précédent article, nous avions oublié un détail avant de passer la frontière AURIVERDE (couleur du Brésil) : En Bolivie, on sait à peu près quand on part MAIS pas quand on arrive !
Fanny, toujours poursuivie par ses douleurs dorsales, nous décidons de mettre le paquet sur le confort du bus. Et pour cela, nous demandons à toute la ville, la mejor flota (la meilleure compagnie de bus).
La palme revient à COPACABANA et son bus cama (siège-lit). D´extérieur, il nous fait rêver avec ses couleurs qui nous font déjà sentir le sable chaud des plages brésiliennes sous la plante de nos pieds.
Quelle erreur de penser que la partie était déjà gagnée !
Au bout de 3 heures de route, le moteur commence à tousser mais le bus continue à rouler...sur 20 mètres...ce sera son dernier souffle !
Ambiance : Nous voilà coincés au fond d´une vallée dans l´obscurité et surtout le ventre vide avec pour compagnons de route, la familia CASSE-COUILLES derrière nous qui n´arrête pas de s´agiter (3 enfants entre 2 et 5 ans surveillés par le grand-père anesthésié sous l´effet des feuilles de coca qu´il mastique).
Le chauffeur nous promet l´arrivée de la diligence en provenance de Sucre, lieu que nous quittions, à 3 heures de route puis de Santa Cruz, destination souhaitée, à 10 heures de route puis nous incite à monter dans les bus en direction de Cochabamba, à 13 heures de Santa Cruz...v´là la solution !
Le voyage nous ayant appris à s´adapter et à suivre les locaux, l´attitude bolivienne nous dictera d´aller sagement nous coucher.
Entre-temps, on a perdu notre chauffeur qui s´est fait la malle en stop pour aller manger à quelques kilomètres d´ici et quelques passagers "déserteurs" pour des bus d´autres compagnies, pleins à craquer, passant sur le chemin en payant un nouveau billet bien évidemment. Concernant le SAV des entreprises de transports, cela paraît bien compliqué et on vous évitera les détails.
Contre toute attente, le car promis arrivera et chargera ses passagers après avoir changé ses roues avec le "bus-épave"...tout pour nous rassurer décidemment !!! On découvrira également qu´ils auraient dû remplacer les amortisseurs car nous avions l´impression d´avoir un stock de pièces détachées à l´intérieur de nos corps...à défaut de nourriture...le passage à la cantine aura lieu le lendemain matin de notre départ vers 10h00.
Nous arriverons au bout de 21 heures à Santa Cruz, 15 heures initialement prévues, avec la folle envie d´enchaîner sur une seconde nuit sur les routes. On prévoira cette fois nos provisions de nourritures pour contrer toute avarie technique.
Hormis une nuit glaciale et un éboulement de marchandises stockées sur l´arrière du bus qui manquera de peu d´écraser les jambes de Fanny, le voyage se fera sans encombres, et nous finirons, ENFIN, par passer de l´autre côté ,au petit matin, après 2 jours de transport à travers la Bolivie ... des adieux inoubliables !
DANSE AVEC LES CAÏMANS
Pantanal, 12-14/08
Premiers pas au Brésil à 8h00 et nous voilà repartis 3h00 après à la découverte du Pantanal, vaste zone alluviale au sud-ouest du pays, couvrant une superficie environ égale à la moitiée de la France. Evidemment avec nos yeux encore tout collants, nous étions la cible idéale pour les agences touritiques ! On y croisera notamment des caïmans, des tatous, des aras, des capybaras (plus gros rongeur du monde), deux loutres affamées, des jabirus, des toucans, un fourmilier géant et même UN OCELOT ! (lors d´une sortie en jeep nocturne dont nous n´espérions pas grand chose). Manqueront à l´appel anacondas, jaguars et piranhas.
Pour le reste, nous aurons un peu l´impression d´être revenus au temps des joyeuses colonies de vacances avec notre guide "Crocodile Pantanal Dundee" et sa palette d´activités : ballade à cheval (des chevaux qui ressemblaient d´ailleurs drolement à des mules !), safari en jeep, sortie en bateau et pêche aux piranhas (9 pêcheurs et seulement 2 prises ... deux poisson-chats que nous mangerons le soir même).
Ce sera également un lieu de repos dans des maisons sur pilotis (fortes inondations allant jusqu´à 3 mètres de hauteur en saison humide) plantées au bord du rio Miranda, en pleine nature, avec la visite de quelques animaux.
On passera, plus (Eric) ou moins (Fanny), à travers les assauts d´un autre habitant de la région, le MOSQUITO.
ET AU MILIEU COULE UN RIO POISSONNEUX
Bonito, 14-17/08
Après 5 mois d´anoraks, de bonnets, de gants et de pantalons longs, il était grand temps de ressortir maillots de bain, tongues et crème solaire. Bonito et ses eaux transparentes pleines à craquer de poissons non mangeurs d´hommes a constitué une parfaite entrée en matière ...
Cette destination est un enième détour dans notre voyage et nous remercions cet internaute anonyme (il se reconnaîtra) qui nous a dévié de notre route pour nous plonger dans ces eaux.
Point coup de soleil : après 5 jours au Brésil, l´astre solaire brille au plus fort et toujours pas de brûlures au 15ème degré à déclarer !
Sucre (Bolivie) -> Corumba (Brésil) 10-12/08
Concernant les dernières lignes du précédent article, nous avions oublié un détail avant de passer la frontière AURIVERDE (couleur du Brésil) : En Bolivie, on sait à peu près quand on part MAIS pas quand on arrive !
Fanny, toujours poursuivie par ses douleurs dorsales, nous décidons de mettre le paquet sur le confort du bus. Et pour cela, nous demandons à toute la ville, la mejor flota (la meilleure compagnie de bus).
La palme revient à COPACABANA et son bus cama (siège-lit). D´extérieur, il nous fait rêver avec ses couleurs qui nous font déjà sentir le sable chaud des plages brésiliennes sous la plante de nos pieds.
Quelle erreur de penser que la partie était déjà gagnée !
Au bout de 3 heures de route, le moteur commence à tousser mais le bus continue à rouler...sur 20 mètres...ce sera son dernier souffle !
Ambiance : Nous voilà coincés au fond d´une vallée dans l´obscurité et surtout le ventre vide avec pour compagnons de route, la familia CASSE-COUILLES derrière nous qui n´arrête pas de s´agiter (3 enfants entre 2 et 5 ans surveillés par le grand-père anesthésié sous l´effet des feuilles de coca qu´il mastique).
Le chauffeur nous promet l´arrivée de la diligence en provenance de Sucre, lieu que nous quittions, à 3 heures de route puis de Santa Cruz, destination souhaitée, à 10 heures de route puis nous incite à monter dans les bus en direction de Cochabamba, à 13 heures de Santa Cruz...v´là la solution !
Le voyage nous ayant appris à s´adapter et à suivre les locaux, l´attitude bolivienne nous dictera d´aller sagement nous coucher.
Entre-temps, on a perdu notre chauffeur qui s´est fait la malle en stop pour aller manger à quelques kilomètres d´ici et quelques passagers "déserteurs" pour des bus d´autres compagnies, pleins à craquer, passant sur le chemin en payant un nouveau billet bien évidemment. Concernant le SAV des entreprises de transports, cela paraît bien compliqué et on vous évitera les détails.
Contre toute attente, le car promis arrivera et chargera ses passagers après avoir changé ses roues avec le "bus-épave"...tout pour nous rassurer décidemment !!! On découvrira également qu´ils auraient dû remplacer les amortisseurs car nous avions l´impression d´avoir un stock de pièces détachées à l´intérieur de nos corps...à défaut de nourriture...le passage à la cantine aura lieu le lendemain matin de notre départ vers 10h00.
Nous arriverons au bout de 21 heures à Santa Cruz, 15 heures initialement prévues, avec la folle envie d´enchaîner sur une seconde nuit sur les routes. On prévoira cette fois nos provisions de nourritures pour contrer toute avarie technique.
Hormis une nuit glaciale et un éboulement de marchandises stockées sur l´arrière du bus qui manquera de peu d´écraser les jambes de Fanny, le voyage se fera sans encombres, et nous finirons, ENFIN, par passer de l´autre côté ,au petit matin, après 2 jours de transport à travers la Bolivie ... des adieux inoubliables !
DANSE AVEC LES CAÏMANS
Pantanal, 12-14/08
Premiers pas au Brésil à 8h00 et nous voilà repartis 3h00 après à la découverte du Pantanal, vaste zone alluviale au sud-ouest du pays, couvrant une superficie environ égale à la moitiée de la France. Evidemment avec nos yeux encore tout collants, nous étions la cible idéale pour les agences touritiques ! On y croisera notamment des caïmans, des tatous, des aras, des capybaras (plus gros rongeur du monde), deux loutres affamées, des jabirus, des toucans, un fourmilier géant et même UN OCELOT ! (lors d´une sortie en jeep nocturne dont nous n´espérions pas grand chose). Manqueront à l´appel anacondas, jaguars et piranhas.
Pour le reste, nous aurons un peu l´impression d´être revenus au temps des joyeuses colonies de vacances avec notre guide "Crocodile Pantanal Dundee" et sa palette d´activités : ballade à cheval (des chevaux qui ressemblaient d´ailleurs drolement à des mules !), safari en jeep, sortie en bateau et pêche aux piranhas (9 pêcheurs et seulement 2 prises ... deux poisson-chats que nous mangerons le soir même).
Ce sera également un lieu de repos dans des maisons sur pilotis (fortes inondations allant jusqu´à 3 mètres de hauteur en saison humide) plantées au bord du rio Miranda, en pleine nature, avec la visite de quelques animaux.
On passera, plus (Eric) ou moins (Fanny), à travers les assauts d´un autre habitant de la région, le MOSQUITO.
ET AU MILIEU COULE UN RIO POISSONNEUX
Bonito, 14-17/08
Après 5 mois d´anoraks, de bonnets, de gants et de pantalons longs, il était grand temps de ressortir maillots de bain, tongues et crème solaire. Bonito et ses eaux transparentes pleines à craquer de poissons non mangeurs d´hommes a constitué une parfaite entrée en matière ...
Cette destination est un enième détour dans notre voyage et nous remercions cet internaute anonyme (il se reconnaîtra) qui nous a dévié de notre route pour nous plonger dans ces eaux.
Point coup de soleil : après 5 jours au Brésil, l´astre solaire brille au plus fort et toujours pas de brûlures au 15ème degré à déclarer !